Guillaume Latour, violoniste et artiste engagé, cultive une approche singulière de son art. Passionné et curieux, il explore sans cesse de nouveaux horizons musicaux.
Entre 2006 et 2012, il occupe le poste de violon solo de l’Opéra de Toulon. Il rejoint ensuite le Quatuor Diotima avec lequel il se produit mondialement — Europe, États-Unis, Asie, Amérique du Sud, Afrique du Nord — et collabore avec des compositeurs de renom tels que Gérard Pesson, Alberto Posadas, Helmut Lachenmann, Pierre Boulez, Brian Ferneyhough et Georg Friedrich Haas.
En 2015, il quitte le quatuor pour se consacrer à ses projets personnels, sa carrière de soliste et de chambriste. Il joue temporairement avec les Quatuors Voce et Ardeo et se produit en solo ou en musique de chambre sur des scènes prestigieuses : Philharmonie de Berlin, Suntory Hall à Tokyo, Wigmore Hall à Londres, Teatro Colón à Buenos Aires, Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Paris, théâtre des bouffes du Nord…
En soliste, il interprète de nombreux concertos avec entre autres l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Philharmonique du Liban, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’orchestre symphonique du Pays Basque, l’orchestre Philarmonique du Maroc ou encore l’Opéra de Toulon.
Parallèlement à sa carrière, Guillaume Latour se consacre avec conviction à la pédagogie. Professeur aux conservatoires de Bordeaux et de Toulon, il donne régulièrement des master-classes aux universités de Houston, de York et de Taipei. Sensible aux enjeux de transmission et d’inclusion, il partage son expérience avec des publics défavorisés à travers des projets associatifs. Il s’est également formé à l’écoute thérapeutique auprès de l’Institut ACP-France.
Originaire de Bayonne et formé auprès d’Olivier Charlier au CNSM de Paris, il est lauréat de plusieurs concours internationaux, dont le Premier Prix du Concours international du Maroc et le Prix ProMusicis en duo avec la pianiste Célimène Daudet. Ses enregistrements ont été salués par la critique et récompensés par des distinctions telles que le “Choc Classica”, le “ffff” de Télérama et un “Coup de cœur” de l’Académie Charles Cros