Magali Leger et l’Ensemble Contraste

"joséphine baker :
paris, mon amour"

S’inspirant de l’extraordinaire concert de 1968 à l’Olympia – sans doute son plus beau tour de chant – l’Ensemble Contraste souhaite retrouver, au travers de sa nouvelle création, la complicité magique de la mythique Joséphine Baker avec son public. Ce spectacle est un hommage à la carrière et à la vie de cette formidable chanteuse, danseuse et meneuse de revue américaine, devenue française en 1937, qui fut une grande figure dans la résistance à l’occupant pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui utilisera sa grande popularité dans la lutte contre le racisme et pour l’émancipation des Noirs. Considérée comme la première star noire, devenue égérie des cubistes et portée par l’enthousiasme des Parisiens pour le jazz et les musiques noires, Joséphine Baker a conquis le coeur des parisiens et des français en quelques années, de la Revue nègre de 1925 à J’ai deux amours en 1931… L’Ensemble Contraste et Magali Léger veulent à leur manière faire revivre cette artiste qui marqua le Paris de l’après-guerre dans sa musique, sa proximité avec le public et son engagement politique de résistante.

ENSEMBLE CONTRASTE :

JOHAN FARJOT

Ensemble Contraste

Johan Farjot est né à Saint-Étienne, où il débute l’apprentissage de la musique au sein du conservatoire à rayonnement régional local. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec, entre autres les professeurs Michaël Levinas, Thierry Escaich, Zsolt Nagy et y remporte cinq Prix (Harmonie, Contrepoint, Fugue, Analyse, Direction d’Orchestre). Titulaire de l’Agrégation de Musique, Johan Farjot étudie parallèlement la musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Compositeur, arrangeur Compositeur aux multiples facettes, Johan Farjot s’emploie à ne jamais s’enfermer dans des étiquettes stylistiques. Son œuvre est défendue par de nombreux interprètes comme en témoigne le récent disque favorablement critiqué (Diapason d’Or, Diapason de l’Année, Choix de France Musique, etc.), sorti en août 2019 chez Outhere – Fuga Libera, Contemporary Clarinet Concertos. Dans ce disque figure aux côtes des concertos de Lindberg et Hartmann, son triple concerto Fantasme – Cercles de Mana pour alto (Arnaud Thorette), violoncelle (Antoine Pierlot), clarinette (Jean-Luc Votano) et orchestre (Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Christian Arming). Une monographie est également sortie numériquement en mai 2020 (sortie physique en septembre 2020) chez Klarthe, sous le titre Childhood, avec des pièces chambristes de Johan Farjot, interprétées par une trentaine d’artistes (tels l’Ensemble Contraste, Geneviève Laurenceau, Jérôme Ducros, Pierre Génisson, etc.). Le compositeur Johan Farjot aborde également d’autres styles, si l’on prend à témoin le livre-disque pop paru avec l’Ensemble Contraste, en 2017 chez Gallimard, intitulé Georgia, Tous mes Rêves chantent (auteur : Thimotée de Fombelle, illustrateur : Benjamin Chaud) en partenariat avec l’association SOS Villages d’enfants. De nombreux artistes y ont participé et chanté sa musique (tels Alain Chamfort, Emily Loizeau, Albin de la Simone, Marie Oppert, etc.) Johan Farjot Compositeur, arrangeur, pianiste et chef d’orchestre Dans cette même veine, paraît à la rentrée de l’été 2020 chez Flammarion, un livre-disque pour enfant intitulé Siam – Au fil de l’eau, dont il a composé la musique (auteur : Arnaud Thorette, illustrateur : Olivier Latyk) et qui fait également intervenir un grand nombre d’artistes (Gérard Jugnot, François-Xavier Demaison, Juliette, Tim Dup, etc.) en partenariat avec l’Association Le Rire médecin. Dans un autre registre encore, il réinvente Schubert pour un disque de l’Ensemble Contraste aux côtés de la chanteuse aux influences Folk, Rosemary Standley, chez Alpha (Schubert in Love), pour la rentrée de l’été 2020.~ Arrangeur, Johan Farjot n’a de cesse en effet de proposer de nouveaux éclairages aux musiques pour lesquelles il se passionne. De la comédie musicale (disque Song 2011, Naïve, aux côtés de chanteurs lyriques tels que Karine Deshayes, Sandrine Piau, Magali Léger, Alain Buet, Sébastien Droy, Sébastien Guèze, etc.) à J.S. BACH (Transcriptions, Dolce Volta, 2013), en passant par le tango (Café 1930, Zig-Zag Territoires, 2009 et Besame Mucho, Aparté, 2017, avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège). Mentionnons également ses recherches aux confins du jazz avec ses compositions s’adressant à un ensemble très particulier (deux claviers avec Karol Beffa, Arnaud Thorette à l’alto et Raphaël Imbert au saxophone) pour un disque intitulé Miroir(s) paru en 2013 chez Naïve dans lequel il revisite les grands thèmes classiques de l’imaginaire collectif. Pianiste, chef d’orchestre Pianiste au sein de l’ensemble Contraste qu’il a créé et codirige avec le violoniste et altiste, Arnaud Thorette, il témoigne d’une intense discographie saluée par la critique (Diapason d’or, Choc Classica, etc.) et se produit avec des partenaires prestigieux dans de nombreux festivals et saisons de concerts en France et à l’étranger. Parmi la trentaine d’enregistrements qu’il a gravés, citons en 2009, chez Cyprès, un disque consacré à la musique de Bruch (Diapason d’Or), en 2010, chez Zig-Zag Territoires, les trois sonates de Brahms pour violon et piano avec Geneviève Laurenceau, ainsi qu’un disque Fauré avec le premier Quatuor avec piano et La Bonne Chanson avec l’ensemble Contraste6 et Karine Deshayes (Diamant d’Opéra Magazine), et toujours en 2010 aux côtés de l’ensemble Initium, une monographie consacrée à Onslow chez Timpani (Choc Classica). En 2012, avec les mêmes interprètes, un disque consacré à Charles Koechlin.

ANTOINE PIERLOT

Ensemble Contraste

Nommé aux Victoires de la Musique dans la catégorie « révélation soliste instrumental », élu « révélation classique » par l’ADAMI, Antoine Pierlot est lauréat de la fondation de France et de la fondation Natixis. Issu d’une famille d’instrumentistes à vent, il choisit très jeune le violoncelle qu’il débute auprès d’Elisabeth Chenivesse et Jean Huchot, puis Philippe Bary et Carlos Dourthé. Il intègre en 2001 le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips où il obtient quatre ans plus tard un premier prix à l’unanimité ainsi qu’un premier prix de musique de chambre aux côtés d’Olivia Hugues et David Fray. Il reçoit également les conseils de Young Chang Cho, Eberhard Feltz, du quatuor Ysaye… Il se produit aujourd’hui régulièrement en France et à travers le monde (Europe, Asie, Amérique) en concerto avec différents orchestres (Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre de chambre de Paris, Les Siècles, Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Orchestre Philharmonique de Nice… en collaboration avec les chefs Marc Albrecht, Grzegorz Nowak, François-Xavier Roth…), mais aussi en récital et formation de chambre aux côtés de partenaires comme Abdel Rahman El Bacha, Anne Queffelec, Olivier Charlier, Karine Deshayes, Priya Mitchell, Magali Léger, Laure Favre-Kahn, Pierre Genisson… Il est l’invité de festivals internationaux: les Folles journées de Nantes, les Flâneries musicales de Reims, le festival Pablo Casals à Prades, Ottawa Chamberfest, Bremen Musikfestival, Printemps des Arts de Monte-Carlo, le festival de Radio France à Montpellier, Périgord Noir… Il est également membre de l’ensemble Contraste aux côtés d’ Arnaud Thorette et Johan Farjot avec lesquels il s’ouvre à d’autres horizons musicaux (tango, comédie musicale…). Il participe à plus d’une dizaine d’enregistrements de musique de chambre consacrés à Mendelssohn, Fauré, Beffa… pour différents labels  (Zig-Zag, La Dolce Volta, Aparté, Timpani…). En 2011, entouré d’Abdel Rahman El Bacha et d’Olivier Charlier, il enregistre la sonate et le trio de Frédéric Chopin pour le label Transart Live. Son disque consacré aux suites de Benjamin Britten pour violoncelle seul, également paru chez Transart Live, a été récompensé ffff par le magazine Télérama.

ELSA MOATTI

Ensemble Contraste

Artiste engagée dans de nombreux univers, Elsa Moatti s’est formée au CNSM de Paris auprès de Stéphanie-Marie Degand en violon moderne et baroque, et d’Alexandros Markéas et Vincent Lê Quang en improvisation générative. Elle a étudié également à l’Académie Sibélius de Helsinki avec la violoniste Réka Szilvay. En baroque, elle participe à l’ensemble La Diane Française dirigé par Stéphanie-Marie Degand, Les Talens Lyriques dirigé par Christophe Rousset, et à des spectacles du chanteur[1]metteur en scène Arnaud Marzorati, produits notamment par le Centre de Musique Baroque de Versailles. Elle prend part au monde de l’improvisation et de la création lors de productions avec l’Orchestre National de Jazz, l’Ircam, l’ensemble Miroirs Etendus, l’Ensemble Itinéraire, ou encore le quatuor de ciné-concert Medvedkine, le quatuor Eléanora avec le saxophoniste Vincent Lê Quang, la compagnie de théâtre musical Voque de Jacques Rebotier, et enfin le collectif d’improvisateurs La Croche-et-le-Marteau qu’elle a contribué à fonder. Avec la comédienne Emmanuelle Cordoliani, elle forme également un duo où communiquent la Partita en ré mineur BWV 1004 de Bach pour violon seul et L’Ascension du Mont Ventoux de Pétrarque. Elsa rejoint Le Concert Idéal dirigé par Marianne Piketty sur les spectacles Vivaldi-Piazzolla, produit au festival d’Avignon en 2017 et 2018, et Fil d’Ariane créé et enregistré en 2018 à l’Abbaye de Noirlac – festival Les Traversées. En tant que soliste, la violoniste est invitée à jouer les concertos de Mendelssohn et de Beethoven sous la direction de Gaël Péron, et le concerto en sol majeur de Mozart sous celle de Régis Pasquier. Elle se produit en France, en Chine et en Israël avec l’orchestre PSL, dirigé par Johan Farjot, entre autres dans Introduction et Rondo Capriccioso de Saint-Saëns, pièce qu’elle est invitée à jouer aussi avec l’orchestre Impromptu sous la baguette de Léo Margue. Lauréate de l’Académie Ravel en 2016 avec la pianiste Célia Oneto-Bensaïd, on peut les entendre en sonate dans des festivals tels que Les Moments Musicaux de Chalosse et L’Estival de la Bâtie. Elle joue également en musique de chambre avec le pianiste Michalis Boliakis et la violoncelliste Juliette Salmona. Avec la pianiste Suzanne Ben Zakoun, elle forme un duo allant du répertoire classique à l’improvisation. Elsa Moatti En 2018, naît le Trio Hémisphères avec l’accordéoniste Théo Ould et le contrebassiste Pierre[1]Antoine Despatures, dans une démarche créative autour du répertoire savant d’origine populaire. Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de violon, Elsa enseigne depuis 2018 au Conservatoire Maurice Ravel du 13ème arrondissement de Paris.  Elle joue un violon moderne Joël Klépal fait à Paris en 2013 et un violon baroque Friedrich Meinel fait en Allemagne en 1760.

Pascal mabit

Ensemble Contraste

Originaire de Lisieux, après des études aux conservatoires de Caen et Versailles avec Thierry Lhiver et Sylvain Beuf, Pascal Mabit rentre au département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2012, travaillant ainsi avec Riccardo del Fra, Hervé Sellin, François Théberge, Dré Pallemaerts, Pierre de Bethmann, Pierre Bertrand et Glenn Ferris. Il y a obtenu le DNSPM de Jazz et Musiques Improvisées en 2014, le prix d’Improvisation Générative en 2015, et a achevé son parcours en 2016, récompensé d’un Master ainsi que du Diplôme d’Etat de Jazz et Musiques Improvisées. Il a également eu l’opportunité de rencontrer et d’échanger, par le biais de master-classes et stages, des artistes tels que Danilo Perez, Eddie Henderson, Itibere Zwarg, Larry Grenadier, Joachim Kühn, Pierre Jodlowsky, Jimmy Cobb, Marc Ducret, Billy Hart, Guillermo Klein, Magic Malik, Steve Coleman et Fabrizio Cassol. En plus de cette formation prestigieuse, il a eu l’occasion de partager la scène avec des musiciens de Jazz tels que Emmanuel Bex, Jean-Benoît Culot, Laurent Bataille, Magic Malik et des orchestres tels que le Bibendum Big-Band et le Dedication Ensemble de Philippe Maniez dont il est membre régulier et actif depuis sa création, ou encore l’ONJ. Il est également présent dans le domaine des musiques transversales, notamment avec l’ensemble Contraste, avec lequel il collabore maintenant depuis de nombreues au sein de divers projets. Il a, depuis 2016, l’opportunité de mettre en avant dans le projet BIUS ses talents de compositeur, en proposant une musique influencée aussi bien par les idées exigentes de Steve Coleman ou Aka Moon que par l’énergie sauvage du métal. Enfin, également passionné par la pédagogie, il a l’occasion de transmettre ses savoirs au sein du département Jazz du CRD Arthur Honegger du Havre depuis septembre 2016, au CRR de Rouen depuis septembre 2021 et lors du stage annuel des Jazzitudes du Pays d’Auge de 2013 à 2019. Discographie -Jean-Benoît Culot Sextet “Mister Jones” Label Arts Vivants 2012 Pascal Mabit -Mobius Ring “La raison du Moins Fort” Petit Label 2018 -Magic Malik Fanfare XP 2 disques sortis au label Onze Heures Onze en 2018 en novembre 2017 et juin 2020 Jean-Benoît Culot Normandie Sextet Disque paru en septembre 2018 au Label Arts Vivant -Ensemble Bibenduum 1 disque sorti en 2018 chez Klarthe: “Superforma” Un deuxième sorti en 2019 sous le nom de Thibault Renou: “Maïsha Suite” Dedication Big-Band – “Explode” Disque sorti en autoproduction en octobre 2019.

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L'Artisti : Ritratti